Sarah LANDRU
Doctorante économiste
IFREMER
Doctorante économiste
IFREMER
Oct. 2021 – Doctorat IFREMER/AMURE/EDSM en co-habilitatioin avec l’Université de Tasmanie (Australie) et le CSIRO Oceans and Atmosphere (Australie)
L’envie de faire un doctorat et mon intérêt pour l’interdisciplinarité ont toujours été présents pendant mes études d’économie à la Sorbonne, puis à l’Université de Paris-Saclay. Après avoir obtenu mon master en Economie, de l’environnement, de l’Energie et des Transports (EEET), j’ai débuté ma thèse sur la prévision de l’allocation et l’utilisation des quotas de pêche, à travers le prisme de la bioéconomie. Cette recherche doctorale, qui porte un regard interdisciplinaire et international sur la gestion des ressources halieutiques, rassemble mes compétences autour d’une question aux enjeux politiques, économiques et de conservation.
Sujet : “Prévision des allocations et utilisations de quotas dans des pêcheries régulées par les captures : une analyse bio-économique.” Co-encadrement par Olivier Thébaud et Claire Macher, cadres de recherche en économie, IFREMER/AMURE (France), Caleb Gardner, professeur à l’Université de Tasmanie (Australie), et Richard Little, directeur de recherche au CSIRO Oceans and Atmosphere (Australie). École Doctorale des Sciences de la Mer et du Littoral (EDSML), Ifremer.
Résumé : “Cette thèse porte sur la prévision de la répartition et de l’utilisation des quotas dans les systèmes de gestion des pêches basés sur un encadrement des captures, elle exige une meilleure compréhension des différents facteurs qui influencent les stratégies des utilisateurs de quotas.
L’objectif est d’effectuer une analyse économique approfondie du fonctionnement de systèmes de répartition des captures afin d’identifier les principaux moteurs de l’allocation et de l’utilisation des quotas dans ces systèmes. L’analyse s’appuiera sur les données existantes disponibles pour caractériser les systèmes d’allocation de quotas et l’utilisation des quotas qui en découle, ainsi que sur de nouvelles données collectées par le biais d’enquêtes. Les résultats de cette analyse seront ensuite utilisés pour enrichir les modèles d’évaluation bioéconomique mobilisés en appui à l’évaluation de stratégies de gestion des pêches en France et en Australie, pour analyser les conséquences écologiques, économiques et sociales de mesures de gestion.”